Jeudi 6 janvier 2010, 5 heures du matin, mon réveil sonne. Je me lève difficilement. A peine le temps de vérifier mes bagages et de faire les derniers réglages que me voilà déjà parti. C’est le début d’un périple de trois mois vers une destination à la fois excitante, dépaysante et légèrement angoissante : Pondichéry en Inde. Située au Sud Est de l’Inde, cette ville est une ancienne colonie Française. Je dois partir y effectuer un stage de deuxième année dans un cabinet d’architecte locale de la ville. Départ de Bordeaux en train à 6h20 du matin, destination l’aéroport Paris Roissy Charles de Gaule où mon avion décolle pour Madras. Après 22 heures de voyage et une escale à Dubaï, où est situé le plus grand Duty Free du monde, j’atterris sur le sol Indien à 8h24 du matin. Choc thermique oblige, la température passe de -4 à Paris à plus de 25 degrés : j’ai l’air malin avec mon manteau et mon écharpe sur le dos. Un chauffeur m’attend pour m’emmener à Pondichery. Situé à seulement 150 kilomètres, il nous faut plus de 3 heures pour faire le chemin. Durant tout le trajet, deux sentiments opposés me submergent : l’émerveillement de la beauté du paysage, fleuris et coloré, et le choc liée à la pauvreté . Une fois arrivé sur place, je dine dans une splendide villa en pleins cœur de la ville appartenant à des indiens. Après une balade en ville, je rejoins un guest house propre et très bien situé dans la ville à un prix défiant toutes concurrences. En l’espace d’une journée, le dépaysement aura été total.